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Poème caché

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Je me noie dans l’horizon de ton corps, dunes de sables émouvants. Ton sourire cristallin résonne sous les étoiles pliantes, et font chavirer les peaux vendues des ours scolaires venant se jeter à nos pieds. Si seulement cela pouvait être l’hiver, ou l’été. Nos corps sont trop solides pour l’infini, qui s’enfuit déjà à tire d’ailes entre nos doigts emmêlés.

Impitoyablement, nous sommes orphelins de l’instant où nous nous sommes embrasés.

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Presse


Expo à Montpellier : dans la « Jungle » d’Alice de Miramon chez Agnès b

Manon Haddouche, dont on peut lire ses critiques d’art tous les dimanches ici, est allée se perdre dans la jungle, dans la semaine. Elle a succombé à cette exposition, dans une jungle qui forme un étonnant mélange de peintures au milieu de prêt à porter. Une jungle au coeur de Montpellier, où on s’y retrouve facilement.

Installée rue Foch, entre préfecture et Jardins du Peyrou, la boutique de prêt-à-porter, chaussures et accessoires chics Agnès b. expose les oeuvres d’Alice de Miramon, jusqu’au jeudi 5 juillet, en collaboration avec la Galerie Cubik. Si leur caractère onirique transporte déjà les visiteurs dans un univers particulier, elles ont ici une particularité extraordinaire, au sens littérale du terme : la réalité augmentée. Un moyen pour approfondir les symboles et atmosphère des peintures.

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Alice de Miramon, peintre d’atmosphères et poétesse de l’image

Par |

Son mur de tableaux sur fond vert avait fait sensation au « Christmas Pop Up Store » de Cubik, à Montpellier, en fin d’année dernière. Ses dessins peints célèbrent des moments de grâce, des liens indéfectibles, des unions heureuses, le rapport avec la nature et les animaux… Dans ses œuvres, les cernes noirs dessinent en douceur les contours de silhouettes tout en rondeur. La rédaction, qui suit son travail depuis un bon moment, a souhaité rencontrer l’artiste peintre Alice de Miramon pour en savoir plus sur ses sources d’inspiration, les supports très particuliers sur lesquels elle peint, son rapport à la couleur et sa philosophie de vie. Interview…

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Alice de Miramon et les rêveuses

Miramon.pngLes femmes d’Alice de Miramon ne prennent pas facilement la mouche même si l’artiste en peint parfois une sur leur visage. Très sobrement vêtues, abondamment dévoilées, elles s’envolent pour sabrer l’azur ou se poser sur un ciel de lit. Elles restent néanmoins fines guêpes sans que puisse s’affirmer si ce qui leur reste de robe est faite de traits noirs sur fond jaune ou jaunes sur fond noir.

La peinture développe une étrange poésie du réel selon une forme de « narration » ramassée et allusive. Les corps se caressent mais l’artiste ne va pas plus loin. Pudique impudique elle se joue du voyeur. Se crée la distillation des amours nocturnes afin d’amarrer celles, plus claires, du lendemain matin. Car celui-ci, même lorsqu’il bâille, est saisi d’une éternelle insolation. Exit alors les morts emphatiques et les figures marmoréennes : en de telles rêveuses, la chair est juteuse, pulpeuse à souhait. Seules parfois, dans leur vacance, elles savent se procurer le frisson propice à chasser les idées noires qui deviennent hors saisons.

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Dans la chaleur des images : entretien avec Alice de Miramon

Les Prin­cesses d’Alice de Mira­mon intro­duisent le voyeur dans leurs propres fables. Elles lui donnent par pro­cu­ra­tion une figure et tentent de lever l’hypothèse non du “qui il est” mais du “si il est”. Pour l’accréditer, l’artiste recons­truit des demeures de l’éros : le voyeur en est affecté. Il croit à la trans­pa­rence de la fable et de son leurre puisque l’ensemencement de la créa­trice le plonge en une étrange folie : celle d’avouer une faute qu’il n’a pas com­mise mais dont la pein­ture est, d’une cer­taine manière, le fruit.
Il s’identifie à cer­tains per­son­nages ou ani­maux au mirage des res­sem­blances que l’artiste invente. Elle y glisse des indices comme au fond d’un jeu de pistes. La « rai­son » incli­ne­rait au retrait : mais la sen­sa­tion reste la plus forte car l’aura sen­suelle demeure indélébile.

 

 

 

 


10/07/2009

Aout 2013
L’artiste peintre sauvaine Alice de Miramon a eu carte
blanche pour la fête des Talents et savoirs-faire. Le public est venu nombreux pour cette 6e édition de la fête des ‘Talents et savoirs-faire’ du domaine de Blancardy, à Moulès-et-Baucels, dimanche 25 août .
Domiciliée à Sauve depuis quelques années, l’artiste-peintre et graphiste Alice de Miramon a su réunir de nombreux artistes Sauvains autour d’une
thématique commune : « Un bien étrange paradis ». (…)


Miramon expose ses madones et oiseau

Dimanche 5 juillet, 17 h, la galerie.poussière d’étoiles…voyait le vernissage d’Alice de Miramon
attirer beaucoup de monde.
Madones modernes et oiseaux de Paradis, tel est le titre que Miramon, jeune femme peintre, (qui s’est installée à Sauve la veille de son vernissage !) a choisi pour son exposition, dont les toiles vont des miniatures
aux formats standards.
Un titre qui correspond bien à ce qu’elle peint. Ses femmes sont majestueuses et sereines, comme il sied à une madone. Le trait qui cerne les contours est large, noir, les corps s’enrichissent de collages -le plus souvent des gallinacés, poules ou coqs, mais aussi des fleurs-, qui contribuent à enrichir la majesté évoquée plus haut en apportant un élément décoratif indéniable.

Mais les collages comportent aussi des extraits de
journaux, de livres de comptes. Tout cela crée indéniablement une atmosphère, et les quelques peintres qui sont passés, et non des moindres, ont souligné l’intérêt et l’attrait du travail de Miramon.
Miramon, jusqu’au 2 août, galerie.poussière d’étoiles…, 40, Grandrue 04 66 80 48 92.
Source midi libre